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samedi 5 octobre 2013

La normalisation comptable au Maroc

La normalisation comptable au Maroc
I -Définition
La normalisation comptable est l’ensemble des règles et modalités (Principes comptables fondamentaux et méthodes d’évaluation) permettant à la comptabilité de fournir une image fidèle de la situation de l’entreprise et elle a été mise en place par le dahir du 25 Décembre 1992 par la loi 9-88.
II- Historique

1-    Aperçu sur la comptabilité marocaine avant la mise en place d’une loi comptable
La comptabilité marocaine tirait ses sources du :
-          Code du commerce
-          Code pénal
-          Droit de travail
-          Législation fiscale
-          Droit de société
Tout en recommandant aux sociétés l’utilisation d’un plan comptable minimum inspiré du Plan Comptable Français de 1957, qu’elles doivent adapter à leurs besoins spécifiques.
C’est ainsi, que dans l’absence des principes comptables clairement exprimés et donc des normes communes, la comptabilité marocaine était marquée par des pratiques erronées donnant lieu à une méfiance des opérateurs économiques à l’égard des informations financières et comptables.
Et c’est seulement durant les années quatre-vingts et avec l’arrivée du programme d’ajustement structurel édicté par la Banque Mondiale. Le Maroc a procédé à une série de réformes entre autre la réforme de la comptabilité. 
2-  Origine de la loi comptable marocaine

Dans le but d’améliorer la qualité des informations économiques et financières générées par la comptabilité des entreprises et s’uniformiser aux normes internationales, la loi comptable marocaine s’est inspirée :
-          Des normes comptables internationales : IAS(International Accounting Standards) dont certaines ont été remplacées par les Normes Internationales d'Information Financière (International Financial Reporting Standards) , élaborées par le Bureau des Standards Comptables Internationaux (International Accounting Standards Board) ; une institution qui a été crée en 1973 à Londres et remplacée à partir de 2001 par  l’International Accounting Standards Committee .
-          Les normales comptables régionales tel que l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des Affaires OHADA : une organisation qui a été créée par le traité  pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires le 17/10/1993 aux ILES MAUTRICES. Elle regroupe actuellement 16 pays et parmi ses principaux apports la mise en place d’un Système Comptable du Ouest Africain connu sous le nom de SYSCOA.
Ces normes ont été adaptées aux spécificités de l’économie marocaine pour donner naissance à une loi comptable marocaine.
Ce qui a donné naissance à :
1-      Un plan comptable marocain ;
2-      Un état de synthèse marocaine ;
3-      Une organisation de la comptabilité ;
4-      Un cadre juridique de référence ;
III- Objectifs de la normalisation comptable

La normalisation a pour objectifs :
-          Réhabiliter l’information comptable et financière :
-          Adopter un langage commun avec les tiers et entre les chefs d’entreprise ;
-          S’insérer au processus mondial de normalisation ;
-          Répondre à des demandes d’informations macro-économiques
-          Répondre aux besoins du chef d’entreprises.
Et ce à travers :
-          La normalisation des méthodes d’enregistrement comptables
-          La normalisation de la présentation des états de synthèse
-          La mise  en place des outils d’uniformisation et d’harmonisation de l’information comptable.
IV- Les étapes de la mise en place de la normalisation comptable :
Le processus de l’élaboration du code générale de la normalisation comptable a débuté en 1982 et ce à travers plusieurs assemblées plénières effectués par le conseil de la normalisation comptable. Un comité qui a été crée en 1989.
La normalisation comptable au Maroc
Principaux projets arrêtés par les assemblés pléniers de la CNC

loi de finance 2013 maroc

Le ministère de la Communication vient de publier son rapport sur les efforts de promotion de la liberté de la presse au titre de l'année 2012, le premier du genre après la nouvelle Constitution.
Ce rapport comprend deux axes relatifs au cadre général référentiel de la liberté de presse et aux indices de cette liberté en 2012, en inventoriant 80 indices.
Ledit rapport, élaboré en collaboration avec l'Institut supérieur de l'information et de la communication et avec la participation de plusieurs instances, a pour but de développer la communication avec les organisations nationales et internationales compétentes en la matière.
Des annexes comportant des statistiques et des données sur les journalistes, des recommandations relatives à la liberté de la presse et des sites et liens internet spécialisés donnent un aspect concret au rapport.
Selon le préambule, ce document passe en revue les efforts déployés l'année dernière pour promouvoir la liberté de la presse qu'elle soit écrite, audio-visuelle ou radiophonique conformément à des indices qui permettent de constater les défis et de définir les perspectives, surtout en ce qui concerne le droit d'accès à l'information.
Ces défis et perspectives concernent les volets juridique, institutionnel et professionnel, aussi bien que l'entreprise journalistique, la formation, la publicité et la distribution, l'auto-organisation et la médiation.
Le rapport a également pour objectif de renforcer la communication avec les parties prenantes, afin de mettre le doigt sur les dysfonctionnements et d'éviter des approches de nature à compromettre l'équité et l'équilibre.
La promotion de la liberté de la presse est une priorité gouvernementale qui trouve sa force dans la nouvelle constitution. Le programme gouvernemental prône ainsi "une presse démocratique libre, responsable et créative", partant du principe que le développement du processus des réformes est étroitement lié aux fondements d'une presse libre et responsable.


L'année 2012 marquée par le lancement de la révision de la loi sur la communication audiovisuelle

Le rapport annuel sur les efforts tendant à promouvoir la liberté de la presse au titre de l'année 2012, rendu public par le ministère de la communication, indique qu'au cours de cette année, il a été procédé au lancement de la révision de la loi sur la communication audiovisuelle afin de l'adapter à la nouvelle constitution et aux nouvelles technologies en la matière.
Le rapport, le premier du genre après l'adoption de la constitution de juillet 2011 et sous le nouveau gouvernement, ajoute qu'il a été également procédé à l'élaboration de nouveaux cahiers de charges des médias publics, notamment pour les médias audiovisuels publics ayant permis de consolider le principe de service public, les dispositions garantissant l'expression plurielle des courants de pensée et d'opinion, l'autonomie institutionnelle, le respect de la déontologie de la profession, et l'encouragement de la création nationale afin de diversifier l'offre.
Le document fait état dans ce même ordre d'idées d'une forte intégration de la langue Amazighe dans les médias publics, du renforcement de la diversité linguistique, signalant qu'après la création de la chaîne amazighe, les nouveaux cahiers de charge sont venus raffermir la présence de la langue amazighe dans les différentes radios publiques, en lui consacrant des quotas fixés à 70 pc dans la chaîne Amazighe, 10 pc dans la chaîne Assadissa, 20 pc dans la Première chaîne, en plus des autres radios et chaînes publiques. Il a aussi été procédé à l'élargissement de l'utilisation de la langue Hassani Assahraoui dans les médias publics et au renforcement de la grille des programmes de la chaîne régionale de Lâayoune.
Le rapport indique d'autre part qu'il a été procédé au renforcement du pluralisme politique dans les médias audiovisuels publics et privés et de l'accès des partis de l'opposition aux médias, ajoutant que le pluralisme politique trouve aussi sa place dans les différentes dispositions des nouveaux cahiers de charge, à travers la multiplication des émissions débats avec l'impératif de diversification pour ce qui est de la participation. La même source en veut pour preuve le rapport de la HACA au titre de la deuxième moitié de l'année 2012 qui a relevé que les partis d'opposition ont renforcé leur présence dans les émissions politiques diffusés par les médias.
L'année 2012, poursuit le rapport, a connu la mise en place d'un mécanisme de respect de la déontologie de la profession dans les médias audiovisuels publics, à travers une commission avec la participation des représentants de la société, en ce sens que les dispositions réglementaires des nouveaux cahiers de charge ont consacré le principe de respect de l'objectivité des émissions. La création d'un comité d'éthique dont la moitié est composée de membres ne relevant pas de la SNRT et de la SOREAD 2M, a également été prévue dans ce cadre, selon le document.
Le rapport signale également le doublement de la tranche horaire et du nombre des programmes consacrés au médiateur, l'adoption d'une approche équitable et transparente en matière d'octroi des fréquences aux médias audiovisuels, conformément à l'article 5 de la loi 77-03 relative à la communication audiovisuelle et d'un régime transparent, compétitif et public concernant le recours par les médias publics à la production étrangère indépendante.
Le document indique qu'aucune sanction n'a été prise en ce qui concerne la cessation d'émission à l'encontre des radios privées, ajoutant que le paysage médiatique marocain comprend aujourd'hui 18 stations de radios privées, qui s'ajoutent à 16 stations de radios publiques, soulignant que la ligne éditoriale de ces radios se distingue par son indépendance.
Afin de mesurer les prestations de ces stations, ajoute le document, il a été procédé à la mise en place d'un système professionnel d'audimat, précisant à cet égard que la loi n'interdit nullement la création de radios et de télévisions privées et que l'octroi d'autorisation d'exploitation relève uniquement de la HACA, qui n'a par ailleurs pris en 2012 aucune mesure de suspension d'émission contre une quelconque radio.


La MAP a œuvré en 2012 à l'amélioration des conditions professionnelles et sociales de son personnel

L'Agence Maghreb arabe presse (MAP) a mené en 2012 des actions pour renforcer la déontologie de la profession et à améliorer les conditions professionnelles et sociales de son personnel, selon le rapport 2012 sur les efforts de promotion de la liberté de presse.
La MAP a déployé des efforts pour améliorer son rendement, renforcer sa présence aux niveaux national et international et garantir la gouvernance, indique le rapport publié samedi par le ministère de la Communication.
L'agence officielle du Maroc a approuvé, en mai dernier, sa charte d'éthique et de déontologie qui vise à réguler les relations professionnelles, améliorer la qualité des services de l'agence et d'asseoir les bases de la bonne gouvernance, précise ledit rapport élaboré en collaboration avec l'Institut supérieur de l'information et de la communication et avec la participation de plusieurs instances.
Le conseil d'administration de la MAP avait décidé en septembre 2012 de créer un poste de médiateur au sein de l'agence qui se chargera de recueillir les avis et commentaires du public et d'élaborer un rapport annuel censé améliorer le rendement de cet organisme, selon le rapport.
Cette mesure est censée garantir l'objectivité des informations, le pluralisme et l'équilibre et de faire un produit conforme aux règles professionnelles, estime le document.
L'agence a aussi œuvré pour garantir un accès équitable et transparent aux postes de responsabilité, souligne le rapport, précisant que l'affectation des journalistes aux bureaux régionaux et internationaux est soumise à des normes reconnues par les représentants des journalistes et le personnel de l'agence.
La MAP a veillé au respect du pluralisme et de la diversité, conformément à la nouvelle constitution. Les dépêches relatives aux activités gouvernementales n'ont représenté que 16,22 pc du total du produit de l'agence, alors que celles liées aux activités des partis politiques, syndicats et associations ont atteint 20,21 pc, explique le ministère.
Les dépêches sur les régions constituent, quant à elles, 7,53 pc, tandis que le reste intéresse les activités économiques, sociales et sportives.
Le rapport comprend deux axes relatifs au cadre général référentiel de la liberté de la presse et aux indices de cette liberté au titre de l'année 2012.


Lancement de la réforme du cadre juridique régissant le secteur de la presse et du projet d'un code moderne de la presse et de l'édition
L'année 2012 a été marquée par le lancement de la réforme du cadre juridique régissant le secteur de la presse et l'adoption d'un Code moderne de la presse et de l'édition, lit-on dans le Rapport 2012 sur la liberté de la presse.
Ce document, le premier depuis l'adoption de la loi fondamentale de 2011, précise que la réforme en cours du cadre juridique du secteur de la presse a donné lieu à l'élaboration de quatre projets de loi, à savoir les projets du Code de la presse, du code du journaliste professionnel, du Code du Conseil supérieur de la presse et du code de la presse électronique, qui constitueront le Code de la presse et de l'édition.
Ce projet de texte, souligne la même source, ne comprend aucune disposition privative de liberté et apporte une série de mesures qui élargissent les garanties pour l'exercice du métier, consolident le rôle de la justice, révisent le système de condamnation et de poursuites dans les affaires de diffamation et s'accordent avec les orientations de la nouvelles constitution,
Dans le cadre de l'engagement au niveau des Nations Unies, relatif à la suppression des mesures privatives de liberté, rappelle le rapport, le Maroc s'est engagé devant l'opinion publique nationale, et lors de la session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, tenue en mai et juin derniers à Genève, à supprimer du Code de la presse les dispositions privatives de liberté.
Dans ce même contexte, le Royaume a approuvé l'ensemble des recommandations relatives à la liberté d'expression et de presse, et qui sont au nombre de 10 parmi 121 proposées au Maroc par d'autres pays, suite à la présentation du rapport sur l'examen périodique universel (EPU) de la situation des droits de l'Homme dans le pays, ajoute le texte, soulignant qu'à cet égard, le Maroc s'est engagé à présenter, dans deux ans, un deuxième rapport sur le bilan de la mise en œuvre de ces recommandations.
Le Rapport du ministère met également en avant l'approche participative adoptée dans l'élaboration du Code de la presse et de l'édition, à travers la mise sur pied en 2012, d'une commission scientifique consultative composée de représentants de la presse écrite et des éditeurs, outre des personnalités de la société civile et de défenseurs des droits de l'Homme de divers horizons. Cette commission a été chargée d'examiner et de proposer un projet de cadre législatif pour la presse écrite comprenant les quatre projets susmentionnés.
Pour ce qui est du droit d'accès à l'information, le rapport annuel évoque des dispositions juridiques garantissant aux journalistes leur droit d'accéder à l'information et de la publier. Dans ce sens, des disposions relatives à liberté d'accès à l'information ont été mises en place, conformément à la constitution.
Ces dispositions, qui figureront dans le projet du Code de la presse et de l'édition, définissent les délais pour répondre aux demandes d'accès à l'information, les parties compétentes, les exceptions prévues, les voies de recours et les modalités d'utilisation de l'information.
A cet effet, une commission ministérielle, en concertation avec des représentants de la société civile, a été chargée d'élaborer un projet de loi globale sur l'accès à l'information. Ce projet sera rendu public courant 2013 et fera, en même temps, l'objet d'un débat public et d'un examen au niveau du parlement.
A ce propos, le Maroc s'est engagé à se conformer aux normes internationales en termes de budget ouvert, et a été classé au deuxième rang au niveau arabe en 2012, ajoute le rapport, faisant savoir qu'il a de même été procédé à l'élaboration d'un projet sur le renforcement de la communication gouvernement/médias.
Le Royaume a, par ailleurs, poursuivi la mise en œuvre des dispositions relatives à la e-administration stipulées dans la stratégie Maroc Numeric 2013, outre le développement et l'actualisation des sites électroniques de plusieurs ministères, administrations et établissements publics.
Dans ce même cadre, le rapport souligne la poursuite de l'opération de développement du portail national maroc.ma qui propose des liens vers différents départements gouvernementaux.


Une présence plus large de la presse étrangère et des agences internationales au Maroc 
Le rapport sur les efforts de promotion de la liberté de la presse indique que le gouvernement a donné son accord de principe en 2012 à l'implantation d'une antenne de la chaîne d'information en continu Al-Jazera , de même que les chaînes Sky News (version arabe), BBC (version arabe) et TRT (Turquie) sont désormais déjà présentes sur le territoire national.
Le gouvernement a également accordé 1.431 autorisations de tournage dont 730 autorisations pour des chaînes étrangères, précise le rapport.
Par ailleurs, 2000 titres étrangers sont distribués au Maroc dont au moins 61 quotidiens, 120 hebdomadaires, 560 mensuels et 213 périodiques, souligne le rapport, ajoutant que 29 millions d'exemplaires de publications étrangères ont été distribués.
Le document rappelle en outre certains cas limités d'interdiction de distribution au Maroc de publications étrangères, faisant savoir que les motifs d'interdiction étaient soit la publication de photographies pornographiques ou celles portant atteinte aux symboles de la religion, et ce conformément à la loi en vigueur au Maroc et aux engagements internationaux du Royaume.


Mise en place d'un mécanisme pour la protection des journalistes et engagement du gouvernement à enquêter sur toute éventuelle violation de la liberté de la presse

Un mécanisme commun pour la protection des journalistes a été mis en place pour garantir la liberté de la presse et le gouvernement s'est engagé à enquêter sur toute éventuelle violation de cette liberté, indique le rapport annuel 2012 du ministère de la Communication sur les efforts de promotion de la liberté de la presse.
Ce rapport, le premier du genre depuis l'adoption de la nouvelle constitution, note que parmi les efforts déployés pour améliorer les conditions de la pratique du journalisme, figure un accord conclu entre le ministère de la Communication et le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), portant sur la mise en place d'un mécanisme commun pour la prévention de tout incident dont pourraient être victimes les journalistes et le traitement des questions urgentes. Le rapport souligne, en outre, que le ministère de la Justice s'est engagé à enquêter sur les plaintes déposées à ce sujet.
Le rapport rappelle qu'une commission d'arbitrage a été mise en place pour régler les litiges de travail entre les journalistes et leurs employeurs. Elle est présidée par un juge et comprend uniquement des journalistes et des éditeurs.
Le rapport note, par ailleurs, que le droit de création d'associations, de réunion, de rassemblement et de grève des journalistes est respecté conformément à la constitution, à la loi et à la pratique, soulignant qu'aucune violation à ce droit n'a eu lieu en 2012.
Sur un autre plan, il a été procédé à la mise en place d'un mécanisme participatif et transparent pour l'accréditation des journalistes au niveau de la presse nationale et ce, à travers une commission conjointe composée de quatre représentants des journalistes et quatre représentants des éditeurs et qui a pour obligation de motiver et publier tout refus de délivrance de la carte de presse.
En 2012, quelque 2.130 cartes de presse ont été délivrées, dont 863 pour la presse écrite, 977 pour l'audiovisuel, 219 pour l'Agence Maghreb Arabe Presse (MAP), 68 pour les journalistes indépendants et 3 photographes relevant du ministère de la communication.
Concernant le respect de l'indépendance des médias, le rapport affirme qu'aucune atteinte à cette liberté n'a été enregistrée en 2012, rappelant l'élaboration d'une procédure basée sur l'autorisation de publication de journaux sans aucune intervention du pouvoir exécutif.
Cette procédure consiste en la présentation d'une déclaration sur le projet de publication auprès du tribunal de première instance du lieu du siège central de ladite publication. Un récépissé temporaire est délivré immédiatement, suivi d'un autre récépissé définitif délivré dans un délai de 30 jours maximum. En cas de non délivrance de ce dernier document dans les délais impartis, le porteur de projet peut publier son journal, conformément à l'article 5 du Code de la presse.
En 2012, quelque 321 publications nationales, dont 225 en langue arabe, 74 en français, 5 en amazighe et 18 dans d'autres langues ont été distribuées, précise le rapport qui met en exergue la profusion des sites d'information sur le web, dont le nombre avoisine les 500 et qui sont créés en toute liberté.


Aucune publication nationale n'a été interdite ou saisie et aucun journaliste emprisonné en 2012Aucune publication nationale n'a été interdite ou saisie et aucun journaliste professionnel n'a été emprisonné en 2012, lit-on dans le rapport annuel sur les efforts de promotion de la liberté de presse.
Le rapport ajoute que durant l'année écoulée, "aucun cas de violation grave des droits des journalistes n'a été enregistré, contrairement à d'autres pays".
Concernant les cas de violences ou de violations graves à l'égard des journalistes, recensés au niveau mondial par les organisations internationales et nationales oeuvrant pour la protection des journalistes, le document indique que le Maroc, contrairement à d'autres pays, n'a connu en 2012 aucun cas de torture, d'enlèvement ou de fuite de journaliste pour cause de menace ou encore le recours de ces derniers à des mesures spéciales pour garantir leur sécurité. Le rapport note aussi l'absence de suspension de l'exercice de la profession à cause de pressions politiques et de l'interdiction faite aux journalistes d'exercer leur métier à cause de considérations relatives au sexe, à l'origine ou à la religion, ajoutant aucun journaliste n'a été assassiné, ni placé en détention provisoire ou emprisonné sans procès, ni condamné à une peine de prison.
Il s'agit là d'indicateurs qu'adoptent plusieurs organisations nationales ou internationales dont les rapports, publiés en 2012, n'ont comporté aucun mention sur le Maroc.
Le document relève aussi qu'aucun cas de surveillance d'un journaliste n'a été rapporté, que ce soit par la mise sous écoute ou filature, excepté une plainte qui a été introduite dans ce sens et en cours d'examen par la justice.


L'année 2012 marquée par l'application du Code de la presse pour régler les litiges de presse, sans le recours à d'autres lois

Pendant l'année écoulée, les litiges de presse ont été régis uniquement par le Code de la presse, sans recours à d'autres lois, selon le rapport annuel sur les efforts de promotion de la liberté de la presse, au titre de l'année 2012.
Le rapport, élaboré en collaboration avec l'Institut supérieur de l'information et de la communication (ISIC), fait état d'un recul relatif des cas de journalistes soumis à la justice au cours de l'année 2012, passant de 119 cas en 2011, à 106 en 2012.
Quelque 105 cas ont été portés devant la justice par des citoyens, alors qu'un seul cas a été soumis directement par le parquet général, rappelle-t-on de même source, soulignant que la majorité de ces cas, portant sur des injures et diffamations, ont été soumis directement à la présidence du tribunal, sans passer par le parquet général, ce qui reflète une politique pénale tendant à éviter, autant que possible, que le parquet général soit partie dans des affaires impliquant les journalistes.
Le rapport fait état également de l'adoption d'une jurisprudence tendant à réduire dans une grande mesure la somme des indemnisations imposées aux journalistes et qui n'ont eu aucun impact sur l'équilibre financier des entreprises de presse.
Il relève également une orientation pour l'annulation des poursuites contre les journalistes quand il y a un quelconque vice de forme, pour l'encouragement des conciliations entre les parties aux litiges de presse et ce, afin d'éviter l'intervention directe du parquet général dans les affaires impliquant les journalistes.
Dans ce cadre, il n'a été enregistré, ajoute le rapport, aucun cas d'usage récurent aux amendes, aux convocations et aux procédures judiciaires engagées contre des journalistes ou des médias.
Le rapport rappelle le lancement d'une opération de communication entre les professionnels des médias et la justice, notamment à l'occasion de la journée d'étude organisée par les ministères de la communication et de la justice et des libertés, en partenariat avec le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) et la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) à propos de la "réforme du Code de la presse et relation entre justice et médias".
Cette journée a été sanctionnée par 11 recommandations relatives principalement à la formation des juges dans le domaine de la presse, la création d'un service au sein des tribunaux chargé des relations avec la presse, la révision du Code de la presse, le droit d'accès à l'information, la protection des sources, la création d'un Conseil national de la presse, le suivi du travail de la justice dans les affaires liées à la presse, l'amélioration de la situation des journalistes et la réglementation du travail de la presse électronique.
L'année écoulée a été, enfin, marquée par des concertations approfondies sur les moyens d'ériger un Conseil national de la presse en tant que cadre pour l'autorégulation de la profession. Conformément à la Constitution et au projet de loi régissant le secteur de la presse, ce Conseil sera indépendant, issu d'élections démocratiques entre professionnels. Il sera doté du pouvoir exclusif d'octroi des cartes de presse au niveau national et chargé de veiller au respect de la déontologie professionnelle, de régler les litiges entre les médias, d'une part, et entre les médias et les personnes, d'autre part.


Une enveloppe de 65 millions dh consacrée à la subvention de la presse écrite en 2012

Une enveloppe de 65 millions de DH (MDH) a été consacrée à la subvention de la presse écrite au Maroc en 2012, révèle le Rapport 2012 sur la liberté de la presse.
Le document, publié en collaboration avec l'Institut supérieur de l'Information et la Communication (ISIC) et d'autres partenaires, fait également savoir que des critères d'impartialité et de transparence ont dûment été respectés dans l'octroi des subventions, qui ont été conditionnées par des principes de pluralité et de bonne gouvernance, le but étant de consacrer la diversité et de consolider le modèle économique de l'entreprise de presse, sur la base du contrat-programme signé en 2005 entre le gouvernement et les éditeurs de presse.
Quelque 59 titres, dont deux dans le cadre de la préservation de la pluralité, ont bénéficié de la première tranche de ces subventions (75 pc), explique le rapport, précisant qu'il s'agit de 21 quotidiens, 26 hebdomadaires et deux bihebdomadaires.
Soulignant que les subventions sont accordées selon des critères précis, dont le respect d'un quota minimum de journalistes permanents, le document note que les structures bénéficiaires sont tenues de publier leurs comptes annuels, favorisant ainsi davantage de transparence à l'adresse des publications.
Concernant le soutien de la presse régionale et locale, le rapport révèle que plusieurs publications à tirage faible, se voient accorder, selon des critères bien définis, une part de la subvention publique de la presse écrite, précisant qu'en 2012, 11 titres régionaux en ont bénéficié.
Le rapport annuel indique, par ailleurs, qu'il a été procédé, en coordination avec les éditeurs de presse, à l'élaboration d'un nouveau contrat-programme pour la presse écrite couvrant la période 2013-2016, notant que la nouvelle philosophie de subvention, à savoir "Subvention pour la continuité", vise essentiellement à moderniser l'entreprise de presse, préserver la pluralité, améliorer les conditions professionnelles et sociales de journalistes, promouvoir la formation continue, assurer la mise à niveau de la presse en termes de qualité et de technologie, soutenir le tirage ou encore qualifier les ressources humaines.
Selon le document, les subventions ont été accordées par une commission mixte, comprenant des représentants de la fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), qui a tenu en 2012 quatre réunions et qui opère sur la base de critères qu'équité et de transparence.
Outre la liste de publications bénéficiaires, huit intermédiaires de presse, dont certains affiliés à des partis de l'opposition, ont été ajoutés au titre de 2012, souligne-t-on.
En vue de remédier à la suspension, entre 2007 et 2011, de publication des montants de la subvention accordée aux publications nationales et en vue de davantage de transparence, le ministère de la communication a procédé à la publication de ces chiffres depuis 2005 et jusqu'en 2011.
Concernant la transparence du secteur de la publicité, des annonces administratives et des incitations fiscales, le rapport fait état de 149 publications ayant bénéficié des revenus de publicité dans le cadre de la contribution de la publicité à la promotion de la pluralité, dont 23 quotidiens, 47 hebdomadaires, 57 revues mensuelles, 10 revues trimestrielles et 8 semi-mensuelles.
Les investissements publicitaires au niveau de la presse écrite, de la radio et télévision ont été, selon un document publié en 2012 par l'association des annonceurs, de 4,11 milliards dh (MMDH), dont 1,23 MMDH pour la presse écrite, 1,99 MMDH pour les chaînes de télévision et 898 MDH pour les stations radio.
Le marché global de la publicité, poursuit le rapport, a été de 5,63 MMDH, se répartissant à raison de 35 pc pour les chaînes de télévision, 26 pc pour les panneaux publicitaires, 22 pc pour les journaux et 16 pc pour les radios.
Un débat national sur l'organisation du secteur de la publicité dans la presse écrite a été lancé, l'objectif étant de mettre à niveau le domaine publicitaire et d'actualiser l'arsenal juridique le régissant, indique encore le rapport, précisant qu'il s'agit également de mettre en place un mécanisme d'autorégulation qui garantit les conditions de transparence, d'efficacité, d'équité et de compétitivité.
Les dispositions relatives au secteur de la publicité seront intégrées dans les textes organisant la presse écrite dont la révision est en cours, ajoute-t-on. Le rapport relève, en outre, qu'aucun incident de suspension de la publicité comme moyen de pression, n'a été enregistré, faisant savoir qu'en concertation avec les professionnels de la publicité, il sera procédé, concernant les annonces juridiques et administratives, à la mise en place d'un accord définissant les marges minimale et maximale des tarifs publicitaires en vue d'atténuer les incidences du monopole.
Rappelant, à cet égard, que le marché des annonces juridiques et administratives est estimé à 50 MDH annuels, le rapport souligne qu'une exonération de la TVA a été adoptée afin de soutenir le tirage de presse et de promouvoir la production audio-visuelle.

Le ministère de la Communication met en relief les efforts déployés pour promouvoir la presse électronique

Les mesures adoptées par le ministère de la Communication en vue de promouvoir la presse électronique en accompagnant ses mutations ont été mises en relief par le rapport sur la liberté de la presse en 2012.
L'une des mesures phares mises en œuvre afin de développer ce secteur est la consécration de la liberté de création de sites électroniques d'information qui ont connu ces dernières années une impulsion notoire, indique le rapport, notant que le Royaume compte environ 500 sites web d'information qui reflètent les réalités locales de toutes les régions du Maroc.
Par ailleurs, relève le document, aucun site web n'a été fermé ou subi une restriction d'accès de la part des autorités au cours de l'année dernière, notant qu'un dialogue national intra-professionnel visant l'élaboration d'un "livre blanc" pour la promotion de la presse au Maroc a été lancé et une commission a été créée à cet effet.
Ce livre, qui sera publié très prochainement, constituera une feuille de route qui favorisera la promotion de la presse électronique en lui attribuant un cadre juridique, en la qualifiant sur les plans institutionnel et professionnel, et en lui assurant un accompagnement qui répond à ses besoins.
Concernant le volet juridique de ce secteur, le rapport a souligné que le projet de loi relatif à la presse électronique a été préparé à la lumière des recommandations ayant sanctionné une journée d'études qui a rassemblé des spécialistes de médias, notant que la presse électronique bénéficiera désormais du soutien alloué à la presse écrite dans le cadre du projet du contrat-programme 2013-2016.
Dans le même sens, et dans la perspective de renforcer le cadre juridique de ce secteur, le Maroc a adopté en 2012 la convention du Conseil européen sur la cybercriminalité et les moyens de protection des réseaux informatiques, ajoute le rapport.
Il rappelle, en outre, que le nombre d'internautes au Maroc s'élève à 16,5 millions, soit près de 51 pc de la population, notant que le royaume occupe la première place à l'échelle du continent africain et du monde arabe en ce qui a trait à la connectivité, au développement des technologies de pointe et à l'encadrement juridique de cette nouvelle économie.
D'autre part, signale le rapport, l'accès au réseau internet 3G est de 27,86 pc, suivi de la connexion haut débit (ADSL) avec 16,68 pc, précisant que la facturation moyenne pour chaque utilisateur a baissé de 31 pc en 2011, et de 50 pc en 2012.

Le plan comptable

Le plan comptable général marocainLe plan comptable a été rendu obligatoire par un arrêté ministériel de 1982.
Il est applicable à toutes les entreprises mais aussi aux associations qui emploient du personnel et/ou sont assujetties à la TVA
Le plan comptable décrit la normalisation comptable :
–        la tenue des livres et des comptes,
–        l ’utilisation des traitement automatisés,
–        les méthodes d ’évaluation, de détermination des résultats,
–        de fonctionnement des comptes,
–        de consolidation,
–        de comptabilité analytique.
La normalisation comptable est la définition de données de références qui constituent un langage commun pour la résolution de problèmes de comptabilité et de gestion.

Les principes comptables
  • Le principe de prudence  : est l ’appréciation raisonnable des faits
  • Le principe de régularité et sincérité : est l ’application stricte et de bonne foi des normes du PCG
  • Le principe de non-compensation  : est l ’évaluation séparée des éléments d ’actif et de passif
  • Le principe de permanence des méthodes est l ’application des règles dans des conditions identiques d ’une période à l ’autre ce qui permet de faire des comparaisons
  • Le principe d ’indépendance des exercices est le découpage du travail comptable en tranches annuelles. L ’application de ce principe conduit à arrêter les comptes une fois par an. Les opérations qui sont à cheval sur 2 années doivent être régularisées
  • Le principe de la continuité de l ’exploitation signifie que l ’entreprise doit toujours se placer dans la perspective d ’une activité en continu.
  • Le principe des coûts historiques consiste à comptabiliser les entrées de biens à leur coût d’acquisition et à maintenir ce coût
Le plan comptable général marocain :

Le plan comptable général marocain réunit deux modèles : le modèle normal et le modèle simplifié. Il regroupe dix classes qui sont assignées comme suit :

Classe 1 : Comptes de financement permanent
Classe 2 : Comptes d'actif immobilisé
Classe 3 : Comptes d'actif circulant (hors trésorerie)
Classe 4 : Comptes de passif circulant (hors trésorerie)
Classe 5 : Comptes de trésorerie
Classe 6 : Comptes de charges
Classe 7 : Comptes de produits
Classe 8 : Comptes de résultats
Classe 9 : Comptes de produits et charges réfléchis
Classe 0 : Comptes spéciaux

Le compte

Comptabilité générale : Le compte
Les opérations effectuées par une entreprise sont diversifiées, elles modifient en permanence le bilan. On ne peut établir un bilan à la suite de chaque opération, aussi les opérations effectuées par l’entreprise sont effectuées dans des comptes spécifiques qui permettent enfin de période de donner des situations pour l’établissement du bilan.


I-Fonctionnement d’un compte :

1- Notions :

Un compte est un document comptable destiné l’enregistrement des opérations effectuées par l’entreprise, les comptes fonctionnent selon le principe fondamental de partie débit et partie crédit.

La partie débit enregistre les emplois et la partie crédit enregistre les ressources. Chaque écriture comptable se traduit par un double mouvement «débit = crédit», c’est ce qu’on appelle le respect de la partie double.


Intitulé et numéro :

Date
Libellé
Débit
Date
Libellé
Crédit



3- Présentation schématique :



4- Mouvement du compte :

Mr. T décide avec sa femme de constituer une société et dépose en crédit du Maroc le correspondant au capital 500.000 dirhams.

Le 05/05/2003, il achète un magasin à 800.000 dirhams payer comme suit : 300.000 dirhams par chèque bancaire et 500.000 dirhams par empreint bancaire. Le 07/05/2003, il commence l’équipement de son magasin et fait les dépenses suivantes : aménagement du magasin 100.000 dirhams payée par chèque, achat du matériel 50.000 dirhams payé par chèque.



Le 10/05/2003, retrait de la banque pour alimenter la caisse 5.000 dirhams.










Le 15/05/2003, achat de marchandises 8.000 dirhams payée en espèce. Transport de la marchandise achetée 150 dirhams payée par caisse.


Le 17/05/2003, vente de toute la marchandise achetée 9.600 dirhams payable à 60 jours.



Le 20/05/2003, achat de marchandises 25.000 dirhams payée par chèque bancaire.

Le 29/05/2003 reçus quittance d’électricité 520 dirhams. Reçus facture du téléphone 316 dirhams.


bourse doctorale 2013 maroc

LES études supérieures coûtent cher. Et pour y remédier, plusieurs étudiants cherchent à obtenir des bourses. Deux grandes catégories d'étudiants peuvent en bénéficier: ceux qui ont un faible revenu, mais aussi ceux qui ont un excellent dossier scolaire. Ces bourses ont plusieurs appellations: bourses étudiantes, aides financières ou encore bourses d'études… Elles consistent en une aide financière sous forme de don et ne sont pas remboursables lorsque l'étudiant a fini ses études contrairement à un prêt. Généralement, les bourses d'études sont attribuées par des ministères, des organismes sans but lucratif ou scientifiques, des fondations, des gouvernements ou des entreprises.

. Voici un tour d'horizon des organismes qui octroient des bourses que ce soit dans le public ou le privé (1).
• Enseignement supérieur: Des bourses par catégories
Le ministère de tutelle accorde des bourses nationales pour les étudiants du 1er, 2e et 3e cycles ayant des ressources limitées afin de les aider à financer leurs études. Le montant va de 650 DH par trimestre pour les étudiants poursuivant leur formation dans les établissements relevant de leur lieu de résidence originel à 1.300 DH attribués aux personnes venant de villes externes à leur lieu d’études. Les candidats doivent se procurer un dossier de bourse dans une librairie. Le dépôt se fait auprès des lycées pour les élèves de la deuxième année du cycle du baccalauréat. Les candidats libres et ceux préparant un baccalauréat étranger devront le faire auprès des délégations du ministère de tutelle. L’octroi de la bourse est décidé au cours d’une commission. Les bourses de 3e cycle (master et doctorat) ne sont pas pour tout le monde. Elles ne sont octroyées que sur la base de l’excellence académique. Il faut aussi que le candidat ne dispose pas de source de revenus. Le montant varie de 1.300 DH par trimestre pour le master indépendamment du lieu d’origine du candidat, et ce pendant un an renouvelable une seule fois, à 2.300 DH par mois pour le cycle doctoral pour une durée maximum ne dépassant pas 36 mois. Le candidat doit se procurer le dossier auprès du service des bourses de son établissement. Les décisions d'allocation de ces bourses reviennent aux présidents d’universités. Le ministère accorde également des bourses de mérite aux élèves issus des classes préparatoires ayant réussi aux concours d’entrée à une grande école française d’ingénieurs ou de commerce. Pour l’année universitaire 2011-2012, pas moins de 181.000 bourses universitaires devaient être allouées aux étudiants des établissements supérieurs publics. Et ce, contre 147.021 pour l’année dernière.
• Fondation marocaine de l'étudiant: 100 bourses d'excellence pour 2012/2013
La Fondation marocaine de l’étudiant donne plusieurs bourses par an à des jeunes démunis issus des orphelinats, bacheliers et de niveaux bac, afin qu’ils puissent poursuivre leurs études dans des établissements privés de formation professionnelle ou d’enseignement supérieur.
En 2011, la fondation a permis à 346 bacheliers méritants issus des établissements de protection sociale de bénéficier d’une bourse d’excellence. La fondation marocaine souhaite mettre en place, pour la rentrée universitaire 2012/2013, 100 bourses d'excellence, tout en continuant à œuvrer pour l'amélioration de son offre et de la qualité de son accompagnement. A l’horizon 2018, elle ambitionne de porter le nombre de boursiers bénéficiaires à 1.200, ce qui représente à terme la prise en charge de 150 nouveaux boursiers par an.
• Fondation Mohammed VI: Bourses Istihqaq
La bourse Istihqaq est remise par la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation. Celle-ci est décernée annuellement aux 500 meilleurs bacheliers, enfants d’adhérents ayant réussi leur baccalauréat avec excellence et ce, afin de leur permettre de poursuivre leurs études supérieures dans des établissements publics au Maroc. Elle est attribuée au niveau national et régional. La bourse nationale propose 1.200 DH pour les 3 ans du 1er cycle, un montant payable 2 fois/an semestriellement. Et 1.800 DH pour les 2 ans du second cycle (montant mensuel sur 10 mois/an). Quant à la bourse régionale, elle ne dépasse pas les 1.000 DH. Un dossier de candidature  doit être déposé, dans les délais, directement à l'Académie régionale de l'éducation formation.
• Fondation Académia: Des prêts allant jusqu’à 60.000 DH/an
La Fondation Académia pour le mérite et l’excellence prend en compte les résultats de l’étudiant, l’école dans laquelle il est admis, ainsi que le revenu des parents. Les prêts sont octroyés pour une durée de un, deux ou trois ans, à raison de 60.000 DH par an (soit 10 mensualités de 6.000 DH). D’après le contrat établi entre la Fondation et l’étudiant, celui-ci s’engage à rembourser le prêt octroyé sur la base d’un taux et d’un échéancier prédéfinis.
Conçu pour alléger les charges de l’étudiant, le prêt d’honneur ne commence à être remboursé qu’un an après la fin des études, à un taux de 3,5%, donnant ainsi des mensualités constantes avoisinant les 1.500 DH. Les fonds sont assurés grâce à la contribution des membres qui sont au nombre de 27 dont L’Economiste. Plus de 300 étudiants ont profité du soutien de la fondation sous une forme ou une autre depuis sa création en 1997. Elle a accordé, à fin 2010, un total de 178 prêts d’honneur (66% de garçons et 34% de filles) parmi lesquels une majorité (55%) ont opté pour des études d’ingénieurs, 40% pour des études de commerce et de gestion et 5% pour d’autres filières. L’ensemble des fonds octroyés s’élève à 18 millions de DH. Site:

Classement des pays envers les touristes

Le classement des pays les plus désagréables envers les touristesSelon un sondage en ligne a été réalisé par Skyscanner, un moteur de recherche spécialisé dans les voyages. Ce dernier a demandé à ses clients d’élire le pays du monde le plus désagréable envers les touristes.


Le sondage en question a été effectué sur un échantillon de 1.200 personnes qui ont voté sur 34 pays différents. Ce qui suit est l'ordre croissant de ces pays :

1- France (19,29%)
2- Russie (16,56%)
3- Royaume-Uni (10,43%)
4- Allemagne
5- Autres pays
6- Chine
7- États-Unis d'Amérique
8- Espagne
9- Italie
10- Pologne

La réglementation comptable au Maroc

La réglementation comptable au MarocLa comptabilité est une construction sociale qui, en conséquence, reflète la société dans laquelle s’est développée (Raffounier, Halter et Walton, 1998). Elle fonctionne au sein d’un système économique, financier et politique, dans une société ayant une culture propre.Ainsi tout changement dans un système comptable donné est nécessairement produit par un changement dans son environnement (Gray 1997 et  Belkaoui, 1983). Quel est donc le contexte social, économique et politique de la profession comptable marocaine? et quel est son impact sur la réglementation marocaine national et international ?
I-Développement de lacomptabilité

1-La profession comptable:

elle fut  implantée par le système colonial. Mais son établissement et son développement furent au Maroc, plus lents que ceux des autres professions.
Des associations ou groupements professionnels existait au Maroc avant la création de l’Ordre des Experts Comptables, il s’agit de :

-La compagnie des experts comptables du Maroc  (CECM) : créée en 1950 par des professionnels français. Elle a pour objectif la défense de l’intérêt de leur membres, l’amélioration des conditions de l’exercice, la coopération avec les instances nationales et internationales, etc.

- l’Association Marocaine des Diplômés Experts Comptables (AMDEC) crée en 1982 suite à la réticence du CECM. Elle présente les diplômés marocains d’expertise comptable et les titulaires de du certificat français supérieur de révision comptable.

-L’Association Marocaine des Experts Comptables et des Commissaires aux Comptes (AMEC), crée en 1987 par un groupe de professionnels, craignant d’en être exclus par les  dispositions transitoires. Il s’agit de titulaire d’un diplôme supérieur en comptabilité ou en gestion d’entreprise et avoir exercé au moins trois ans la profession d’expert comptable

Suite à une série de réformes fiscales et comptables pendant les années 90, les obligations comptables des entreprises augmentent , et accentua donc  leur besoin de professionnels compétents.

ainsi, Le 8 janvier 1993, le dahir n° 1-92-139 vient promulguer la loi n°15-89  réglementant la profession d’expert comptable et instituant un ordre des experts comptables.

2-L’ordre des experts comptables : 

sa mission principale, consiste à :
  •  attester la régularité et la sincérité des bilans, des comptes de résultats et des états comptables et financiers ;
  • délivrer toute autre attestation donnant une opinion sur un ou plusieurs comptes des entreprises ou des organismes ;
  • exercer la mission de commissaire aux comptes.


En outre, pour aider les entreprises en matière de tenue de leur comptabilité, le port de titre de comptable agréé a été réglementé par voie de décret en 1993.

Ainsi le Maroc s’est doté, pour la première fois, d’un droit comptable, objet de la loi n° 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants et du Code Général de la Normalisation Comptable (CGNC),  entré en application à partir de 1994.

le décret  n°2.88.19  du  16  novembre  1989  institua le  Conseil National Comptabilité (CNC), et ce n’est qu’en juillet 1995 que l’arrêté du Premier Ministre n° 3-131-95 du 14 juillet 1995, approuve le règlement intérieur dudit Conseil.

 Le CNC a, principalement, pour missions de :
  • coordonner  et  synthétiser  les  recherches  théoriques  et  méthodologiques  de comptabilité ainsi que leurs applications pratiques ;
  • concevoir, élaborer et proposer les normes comptables générales et sectorielles ;
  • collecter  et  diffuser  toutes  informations  relatives  à  la  normalisation, l’enseignement et la formation comptable ;
  • recommander toutes mesures susceptibles d’améliorer l’information comptable tant au niveau national qu’au niveau des entreprises ;



Organisation: Le CNC comprend trois instances :

  • l’Assemblée Plénière (AP) : présidée par le Premier Ministre ou par l’autorité gouvernementale déléguée par lui à cet effet. Elle se réunit au moins une fois par an pour délibérer sur les projets de normes comptables et sur les projets d’avis qui lui sont présentés par le Comité Permanent
  • Le Comité Permanent (CP) : présidé par l’autorité gouvernementale déléguée par le Premier Ministre.Ce Comité se réunit au moins quatre fois par an, principalement, pour préparer les projets d’avis, de recommandations ou de publications dudit Conseil
  • Les Commissions Techniques Spécialisées (CTS) : ce sont des instances de travail, de dialogue et de réflexion. Elles ont pour mission de proposer des normes comptables sectorielles ou spécifiques,d’éclairer  les  travaux  du  Conseil  sur  certains  aspects  de  la normalisation comptable relevant de leur spécialité.

3-Aspects comptables particuliers

  • Les principes comptables:
-La continuité d’exploitation :  l'entreprise doit établir ses états de synthèse dans la perspective d'une poursuite normale de ses activités.

-La permanence des méthodes :l'entreprise établit ses états de synthèse en appliquant les mêmes règles d'évaluation et de présentation d'un exercice à l'autre
-Le coût historique: la valeur d'entrée d'un élément inscrit en comptabilité pour son montant exprimé en unités monétaires courantes à la date d'entrée reste intangible quelle que soit l'évolution ultérieure du pouvoir d'achat de la monnaie ou de la valeur actuelle de l'élément, sous réserve de l'application du principe de prudence.
-La spécialisation des exercices:  les charges et les produits doivent être, en vertu du principe de spécialisation des exercices, rattachés à l'exercice qui les concerne effectivement et à celui-là seulement.
-La clarté: les opérations et informations doivent être inscrites dans les comptes sous la rubrique adéquate, avec la bonne dénomination et sans compensation entre elles.
-La prudence : les incertitudes présentes susceptibles d'entraîner un accroissement des charges ou une diminution des produits de l'exercice doivent être prises en considération dans le calcul du résultat de cet exercice.
-L’importance significative : les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont l'importance peut affecter les évaluations et les décisions

4-Les modèles comptables et états de synthèse:

          Le modèle normal :est obligatoire pour les personnes dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 7,5 millions de DH.Les états de synthèse forment un tout indissociable et comprennent :Le bilan ;Le compte de produits et charges ;L’état des soldes de gestion ;Le tableau de financement ; L’état des informations complémentaires (correspond à l’ETIC).
 
          Le modèle simplifié : est applicable pour les personnes dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à 7,5 millions de DH.Les états de synthèse simplifiés comprennent :Le bilan ;Le compte de produits et charges ;Le tableau de financement ;L’état des informations complémentaires
  
          Le modèle super simplifié : est proposé à certains commerçants, personnes physiques remplissant certains critères, et il consiste à enregistrer les opérations selon la notion d’encaissement et de dépenses. A la clôture de l’exercice les dettes et les créances sont enregistrées globalement.

5-Les normes de comptabilité:
La Norme GénéraleComptable cherche à satisfaire les objectifs primordiaux de la normalisationcomptable à savoir:
-          de servir de base à l’information et la gestion de l'entreprise ;
-          de fournir une image aussi fidèle que possible de ce que représente l'entreprise à tous les utilisateurs des comptes, privés ou publics.

Le champ d'application de la Norme Générale Comptable est très vaste puisqu'il concerne a priori la majorité des agents économiques quelle que soit leur taille, leur secteur (public ou privé), leur objet et leur forme juridique (Etat, établissement public, entreprise individuelle, société, association ...).

Conclusion

Dans un paysage évolutif de la profession comptable, le système comptable marocain maintiendra ses standards en phase avec les évolutions observées sur le plan national et international afin de renforcer la confiance des investisseurs  nationaux et internationaux dans la qualité de l’information publiée.


La profession comptable marocaine peut dans un avenir proche être équivalent au système de l’UE à même de permettre aux experts comptables marocains d'être dispensés de l'obligation d'enregistrement et de contrôle public dans les pays de l'UE, évitant ainsi des chevauchements inutiles entre réglementations.